Vivre pendant la guerre
Beaucoup d’enfants de collaborateurs ont subi des actes de violence, ont vu des blessés et des morts, ont vu l’arrestation brutale de leurs parents ou la violation de leur mère ou d’autres femmes. Ils souffrent de symptômes qu’on désigne par le terme PTSS (dysfunction par suite de traumatisation).
Quelques milliers d’enfants de collaborateurs se sont fuis avec leurs mères en Allemagne au mois de septembre 1944, à l’approche des armées alliées. Ils n’étaient pas les bien-venus et au mois de février 1945 ils ont dû retourner en Hollande parce que leurs camps de refugiés dans le nord d’Allemagne devaient être vidés pour recevoir les refugiés allemands venant de l’Est. Presque tous les enfants de collaborateurs ont des expériences de déracinement.

Rejet, haine, exclusion
Pendant la guerre les enfants de collaborateurs ontéprouvé des actes de rejet, d’exclusion et de haine, par leurs camarades, mais aussi par leurs professeurs ou les voisins. Mais c’est surtout après la guerre que ces
actes se sont élevés. Beaucoup de ces enfants ont perdu la confiance en soi-même.

Maisons d’enfants
Quelques 20 000 enfants ont passé quelques mois jusqu’à années dans une des 100 maisons d’enfants recevant des enfants de collaborateurs et un nombre inconnu de quelques milliers ont vécu dans des familles d’adoption. Souvent les adultes ont abusé de leurs vulnérabilité et souvent on s’est vengé de l’occupation allemande en traitant ces enfants d’une manière rude, sadiste et vengeante.

Education, postes
Surtout les enfants nés avant la guerre n’ont pas pu continuer leurs études après la guerre, parce qu’ils se sont sentis responsable pour gagner de l’argent pour habiller et nourrir la famille, pauvre en conséquence de la confiscation de leurs possessions par le gouvernement. Souvent non seulement on a refusé des postes aux parents cherchant du travail, mais aussi bien aux enfants.

Bouc émissaire, isolement.
La société hollandaise qui en général ne s’est pas activement engagée dans la résistance contre l’occupation, a trouvé dans les collaborateurs un bouc émissaire sur lequel on a pu posé toutes leurs frustrations et sentiments de honte. On n’a pas fait une distinction entre les parents et leurs enfants et on a exclu de la vie sociale ces familles de collaborateurs.


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